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par François Barat
Poètes extraordinaires, ils appartiennent à une famille inspirée qui commence avec Rimbaud, ceux-là imaginent un cinéma inexploité, à peine fait : Alice Guy, Buñuel, Desnos, Abel Gance, Prévert, René Clair, Pierre Albert-Birot, Man Ray, voilà quelques noms qui s’amusèrent à croire à un cinéma de 14 juillet, c’est-à-dire à des images "feu d’artifice". Comme peut-être Carmelo Bene, Pasolini, et aujourd’hui toute une flopée de jeunes cinéastes vidéastes animés d’un Esprit nouveau. Et que deviendront-ils ? Un flot, un envahissement de films, 3000 inscrits à Cannes, Belfort ou Clermont ! Comment regarder cette immense bande lumineuse ?
Je le crois, la poésie sauve le monde. Chaque fois que je le peux, que nous le pouvons, nous le disons : vive l’anarchie, vive la poésie ; vivez dans la rue ! Pour les cinéastes ce sont des cris de ralliement que nous devrions partager avec plus d’entrain. Mais nous avons l’esprit libre et la foi large. Nous accueillons des styles bien différents, et personne chez nous n’est plus fort qu’un autre. Oui, écoutons Rimbaud et vivons dans la rue !